L'Expression

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Nos ennemis sont toujours embusqués

Haine chronique. S'il fallait des preuves pour que notre jeunesse, qui n'a pas vécu l'explosion de joie du 5 juillet 1962, comprenne la profondeur du combat mené par nos aïeuls et nos aînés contre le colonialisme durant 132 ans, il suffit de se demander pourquoi, 59 après l'indépendance, nos ennemis restent toujours embusqués? Pourquoi, ils ne parviennent toujours pas à digérer leur défaite. Il n'existe nulle part au monde, dans l'histoire des peuples, le même exemple de haine chronique d'anciens envahisseurs et bourreaux envers le peuple algérien qu'ils ont spolié, enfumé, déporté, asservi, massacré durant un siècle et demi. La question est d'importance vitale. Il faut se la poser car la réponse contient forcément le meilleur éclairage des intentions avortées sur le sort que nous réservaient ces forces du mal si les plus valeureux enfants de ce pays ne les avaient pas chassées. 59 ans après notre extraordinaire victoire, elles ruminent toujours. Prêts à bondir de nouveau sur nous à la moindre occasion. Beaucoup parmi nous ont mis du temps pour admettre que les anciens colons fomentaient sans cesse et toujours, depuis l'indépendance, des opérations contre l'Algérie et les Algériens. Ils tournaient en dérision ce que nos responsables désignaient comme étant «la main de l'étranger». Le premier à l'avoir qualifié ainsi a été le défunt Belaïd Abdesslam. Il était Premier ministre lorsque le 26 août 1992, un attentat à la bombe déposée à l'aéroport international d'Alger avait fait neuf morts et 128 blessés. Cela faisait deux mois que le président Boudiaf venait d'être assassiné. Belaïd Abdesslam avait eu ces mots: «Ces actes ont été commandités par une main étrangère même si les exécutants sont algériens...Les choses sont claires aujourd'hui: nos ennemis ne veulent pas d'une Algérie debout, digne...Le seul moyen de faire face à la situation actuelle est que les citoyens se mobilisent de façon à ce que ces gens-là (nos ennemis) ne trouvent aucun abri, aucune complicité...il faut leur rendre la vie impossible.» On saura par la suite, qu'avec cet attentat la décennie noire venait de commencer. Trente années après, l'ennemi est toujours embusqué. C'est toujours la main étrangère avec ses hommes de main à l'intérieur du pays. Les Algériens n'ont plus le droit de prendre la menace extérieure à la légère. Elle est là. L'actualité est pleine de ses signes. Il faut arrêter les fausses querelles et serrer les rangs!

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