L'Expression

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L’eau et la chance de l’Algérie

Incontournable. L'importante sécheresse qui sévit actuellement dans notre pays était prévisible vu que nous nous trouvons dans une zone semi-aride. Mais dans le dérèglement climatique annoncé par les scientifiques, même les pays pluvieux ont le revers de la médaille que sont les inondations. Pas assez d'eau ou trop d'eau, quelle est la meilleure «case» où il ferait «bon vivre»? Deux extrêmes aux effets catastrophiques. La soif d'un côté et la noyade de l'autre. Présentement l'Algérie fait face au premier cas. Et comme nous ne nous lasserons jamais de, dire que notre pays est grand et beau à la fois, il faut ajouter sa façade maritime qui est longue de 1200 km. La solution au stress hydrique avec lequel nous devons vivre, est donc toute indiquée. C'est le recours au dessalement d'eau de mer. On mesure mieux notre chance lorsqu'on sait qu'en 2050, 2 milliards de personnes dans le monde vont souffrir du manque d'eau potable en n'ayant aucune alternative. Face à cette calamité naturelle et sur instruction du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, un «nouveau plan d'urgence... (dont) l'objectif est d'implanter une station de dessalement dans chaque wilaya du littoral algérien» a annoncé, jeudi dernier, le ministre de l'Energie et des Mines, Mohamed Arkab. Voire même plus d'une station dans certaines wilayas. L'engagement est ambitieux. Il répond aux besoins du pays tenant compte de deux principaux facteurs que sont la sécheresse chronique (espérons que non!) et la concentration de la population sur la bande littorale. Une concentration estimée à 95% de la population totale, par le ministre des Ressources en eau et de la Sécurité hydrique, Karim Hasni. Il faut savoir aussi qu'une usine de dessalement peut alimenter les territoires intérieurs situés jusqu'à 150 km. Sans oublier les stations de traitement des eaux usées qui sont au nombre de 200 à travers le territoire national. Sans oublier, non plus, les forages. Tous ces moyens mis en oeuvre permettront de ne plus tomber dans une «gestion de la pénurie». C'est dans cette prospective que le wali d'Alger, Youcef Chorfa, prépare l'été 2022.tout en exécutant le plan d'urgence à court terme. Pour lui, la capitale, avec ses trois nouvelles stations de dessalement et ses 222 nouveaux forages réalisés en partie par la wilaya, c'est l'assurance de disposer d'un million de m3/jour l'an prochain. Avec un peu de patience, les bidons seront remisés!

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