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Baisse de la production de l'Opep+

Un coup d'épée dans l'eau?

Les prix du pétrole ont terminé la semaine qui s'est achevée le 9 juin en net repli. Le baril de Brent de la mer du Nord a cédé 1,17 à 75,84 dollars.

Les cours de l'or noir étaient sur la montante, le 2 juin, à la veille de la tenue de la réunion de l'Opep+. Le baril de Brent de la mer du Nord, référence du pétrole algérien, pointait à 76,13 dollars progressant ainsi de 2,49% par rapport à la séance précédente, tandis que son équivalent américain affichait 71,74 dollars en hausse de 2,33%. L'espoir était permis de les voir grimper encore davantage après que l'Arabie saoudite a décidé, le 4 juin, de retirer 1 million de barils par jour en juillet épaulée par d'autres membres de l'alliance qui ont annoncé de poursuivre leurs coupes volontaires jusqu'à la fin de l'année 2024. L'Algérie, à titre d'exemple, de 48000 barils par jour. La Russie, elle, a décidé de prolonger jusqu'à fin décembre 2024 son programme de réduction de sa production de pétrole de 500000 bpj, avait déclaré son vice-Premier ministre Alexandre Novak. Il faut rappeler que l'Opep+ a décidé de baisser sa production de 2 millions de barils par jour en octobre 2022 avant de récidiver le 3 avril avec une coupe supplémentaire de 1,6 million de barils par jour jusqu'à la fin de 2023. L'«électrochoc» n'a rien donné. Le baril fait pratiquement du surplace et continue d'évoluer non loin des 75 dollars pour le Brent, terminant la semaine qui s'est achevée vendredi dernier en net repli. Le baril de Brent de la mer du Nord, référence du pétrole algérien, pour livraison en août, a cédé 1, 17dollar par rapport à la séance précédente, pour s'afficher à 74,79 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en juillet, reculait de 1,15 dollar à 70,17 dollars. Que s'est-il passé pour que le baril baisse pavillon? Les cours de l'or noir se seraient repliés face aux inquiétudes sur la demande qui sont de nouveau d'actualité avant une semaine intense sur le front des décisions monétaires des banques centrales. Les cours, d'abord en hausse en début de séance (le 9 juin Ndlr) ont fléchi à l'approche du week-end, qui sera suivi d'une semaine riche en évènements liés à l'inflation et à la politique monétaire, fait-on remarquer. La Réserve fédérale américaine (Fed) se réunit mardi et mercredi et devrait laisser ses taux inchangés, mais les investisseurs attendent ses nouvelles prévisions. La Banque centrale européenne (BCE) se réunit, pour sa part, jeudi et une nouvelle hausse d'un quart de point de pourcentage serait au programme. Côté demande, c'est la déprime. La coupe est pleine pour le baril. En outre, on continue d'avoir ces fuites de la demande, a relevé John Kilduff d'Again Capital qui pointe, notamment du doigt les espoirs déçus de la reprise en Chine. «Il y avait tellement d'optimisme sur la reprise après la levée de confinements dus au Covid-19, mais cela n'a pas été à la hauteur des espérances», a-t-il indiqué. L'inflation en Chine, second consommateur mondial de pétrole, a été quasi nulle en mai, les prix, départ usine, poursuivant de leur côté leur plongeon, signe d'une demande atone et d'un environnement compliqué pour les entreprises, indiquaient des chiffres officiels publiés vendredi. L'indice.

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