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Elle décidera de la baisse de sa production aujourd’hui

Que fera l’Opep+?

On se dirige vraisemblablement vers la reconduction de la baisse de la production de 2 millions de b/j décidée le 5 octobre 2022, revalidée le 4 décembre dernier.

La réunion de l'Opep+ qui se tient, aujourd'hui, par visioconférence reste le principal événement de la semaine. L'Algérie, qui joue un rôle pivot dans le rapprochement des visions au sein de l'Opep et ses alliés afin de parvenir à une action commune visant à rééquilibrer le marché pétrolier, y prend part. Ce rôle a été assuré notamment, à travers la présidence par l'Algérie en 2020 de pas moins de quatre organisations énergétiques internationales et régionales, à savoir l'Opep, l'Organisation des États arabes exportateurs de pétrole, l'Organisation des États africains exportateurs de pétrole et l'Organisation des États exportateurs de gaz. Cet événement mensuel qui fixe le niveau de l'offre de l'Opep+ a été cependant précédé, hier, par les travaux de la 47ème réunion du comité ministériel conjoint de suivi Opep et non Opep (Jmmc) qui ont vu la participation, du ministre de l'Énergie et des Mines Mohamed Arkab. Au cours de cette réunion, les ministres en charge du pétrole au sein du Comité de suivi auront à examiner les conditions et les perspectives d'évolution à court terme du marché mondial du pétrole, a précisé un communiqué émanant des services de son département. Les membres du Jmmc auront, également, «à veiller au respect des engagements volontaires de limitation de la production des pays de la Déclaration de Coopération pour le mois de décembre 2022», a ajouté la même source. Pour rappel, le Jmmc est composé de sept pays membres de l'Opep que sont l'Algérie, l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, l'Irak, le Koweït, le Nigeria et le Venezuela ainsi que de deux pays non membres de l'Organisation que sont la Fédération de Russie et le Kazakhstan. Un mécanisme qui sert à établir un état des lieux qui déterminera la décision des 13 pays membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et de ses dix partenaires dont la Russie. Que décideront les «23»? Les pronostics vont déjà bon train. Les analystes d'Eurasia Group s'attendent à ce que le cartel maintienne inchangés ses quotas de production. Pourquoi? «Le marché reste sous pression, les prix sont proches de la zone d'agrément de l'Opep et la plupart des signaux pointent vers le haut», argumentent-ils. Les membres de l'Opep vont vouloir préserver l'équilibre du marché plutôt que de prendre des mesures qui pourraient provoquer des mouvements de prix marqués, selon eux. Le statu quo de l'Opep «est déjà intégré» par les traders, assure Daniel Ghali, de TD Securities. L'Opep+ avait décidé le 4 décembre dernier de reconduire la baisse de sa production de 2 millions de b/j décidée le 5 octobre 2022. Et c'est vers cette option que l'on semble se diriger. Il faut souligner que l'alliance constituée des 13 pays de l'Opep et de leurs 10 alliés hors Opep régule le marché depuis quelques années, en procédant à des coupes dont celle historique de près de 10 millions de barils par jour décidée le 9 avril 2020 qui a permis aux cours de l'or noir de rebondir de manière significative avant que le baril de Brent, référence du pétrole algérien, ne frôle les 140 dollars le 7 mars 2022 dans la foulée du début du conflit armé russo-ukrainien, non loin du record absolu de juillet 2008 où le pétrole avait dépassé les 147 dollars pour se positionner près des 86 dollars, aujourd'hui. Soit une perte de quelque 55 dollars en l'espace de moins de 11 mois. Hier à 13h10, heure algérienne, le baril de Brent de la mer du N ord, référence du pétrole algérien, pour livraison en avril, s'échangeait à 85,90 dollars soit 0,44 dollars de plus que la veille. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermédiate (WTI) pour livraison en mars se négociait à 79,47 dollars. Une progression de 60 cents par rapport à la séance précédente. Il faut savoir que le marché de l'or noir était aussi en attente de la première décision monétaire de l'année de la banque centrale américaine (Fed), dont l'issue devrait influer sur la demande et les prix du pétrole et de la publication de l'état des stocks américains de pétrole par l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA). Des données qui seront prises en compte par l'Opep+... 

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