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Qualifié de «bras armé» du Plan de relance économique

Où en est le secteur minier?

Un programme de prospection et d’exploration de ressources minérales d’une valeur de 1,8 milliard de dinars a été programmé pour cette année.

«Creusez, fouillez, bêchez; ne laissez nulle place...» écrivait Jean de La Fontaine dans la 9ème fable de son Livre V. Un éloge au travail qui peut servir de slogan à l'Algérie qui a décidé de mettre le paquet pour sortir de son sous-sol les richesses dont il regorge. Le pays qui ambitionne de diversifier son économie pour sortir de la dépendance à son pétrole a décidé de s'appuyer sur son secteur minier pour atteindre cet objectif. Qualifié de «bras armé» du Plan de relance économique auquel une Conférence nationale a été dédiée au mois d'août 2020, où en est-il? Il faut rappeler que l'ouverture de la piste minière est une directive du président de la République qui a fait de l'exploitation du gisement de Ghar Djebilet le fer de lance de cette option.
Un choix qui s'est imposé au vu de ses réserves estimées à 3,5 milliards de tonnes, mais aussi parce qu'il donne un nouveau cap à l'économie nationale. Le gisement de Ghar Djebilet s'étend sur une superficie de 131 km2. Cela donne une idée assez précise sur l'immensité du chantier et la charge symbolique qu'implique son démarrage effectif, annoncé pour la fin du mois de mars dernier. L'Exécutif en a fait l'un de ses projets-phares. Les travaux sont prévus pour durer deux ans.
Pour ce qui est de l'exploitation de ce géant minier, elle pourrait commencer en 2023. Pareil pour le mégaprojet de mine de zinc de Béjaïa, à Oued Amizour, dont les travaux doivent débuter, en principe, au troisième trimestre de l'année en cours. L'exploitation du phosphate doit, en ce sens, jouer un rôle de premier ordre et servira vraisemblablement de locomotive à ce nouveau départ qui doit être insufflé à l'économie nationale bridée, chevillée, pieds et poings liés, à son pétrole. «L'Algérie recèle des réserves exploitables à plus de 3 milliards de tonnes dans les mines de Bir El Ater (Tébessa), ce qui constitue une opportunité pour développer une industrie métallique et manufacturière à valeur ajoutée, pour contribuer à la relance de l'économie nationale», avait indiqué le ministre de l'Energie et des Mines Mohamed Arkab, le 8 mars dernier, lors d'une séance d'audition à la Commission des affaires économiques et financières du Conseil de la nation. Le ministre de l'Energie et des Mines avait annoncé à cette occasion, un programme de grande envergure. Son lancement, prévu pour cette année, prévoit 26 projets de prospection et d'exploration de ressources minérales pour une valeur globale de 1,8 milliard de dinars. Ces projets concernent, principalement, les ressources minérales à valeur ajoutée. Le programme est réparti sur six projets pour l'exploitation, deux pour le cuivre, un pour le manganèse, un projet de sels de potasse, cinq projets polymétalliques, un pour les matières premières minières résistantes à la chaleur, un projet de bentonite, un de feldspath, quatre concernent le soufre brut, un le lithium, un les pierres semi-précieuses et un également pour le quartzite métallique. Autant d'annonces qui ne peuvent être mise en sourdine. L'année 2021 doit consacrer l'amorce de l'affranchissement de l'Algérie à son pétrole. Un virage à ne pas rater. La mère des batailles qu'elle doit absolument remporter. Son secteur minier figure parmi les atouts qu'elle possède, pour relever ce challenge. Il reste à aller au charbon...

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