L'Expression

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Perspectives prometteuses à l’export

Le «Made in Algeria» progresse en Afrique

Longtemps déserté par les opérateurs économiques nationaux, le continent a de tout temps été friand du produit algérien, qui semble y être commercialisé, en dehors de tout cadre légal.

S'annonçant comme l'alternative indiquée, le «Made in Algeria» se fraye, progressivement, un chemin dans le paysage économique et commercial africain. Nombreux sont les exemples qui renseignent sur le succès remporté par le produit algérien à l'échelle de différents territoires à portée de main, et, qui restent encore à conquérir. Ces derniers temps, les opérateurs économiques algériens semblent, de plus en plus, enclins à franchir le pas et à aller à la conquête de ces territoires, encore vierges. Les récentes manifestations et événements organisés à l'échelle de différentes capitales africaines ont contribué à ouvrir l'appétit et, surtout, les yeux des opérateurs algériens sur les impressionnantes opportunités que recèle «Mama Africa». En effet, l'impulsion donnée à ce secteur par les récentes sorties d'affaires dans différents pays, a profité à des scénarios concourant à des horizons prometteurs. Le dernier salon en date, qui s'achève aujourd'hui, le 09 juin à Tripoli en Libye, a vu la participation de plus de 120 opérateurs économiques représentant quelque 64 sociétés algériennes activant dans différents secteurs. Un engouement qui illustre cette soif de l'entrepreneur algérien d'aller à la conquête de contrées nouvelles, pour peu que l'aide et l'accompagnement soient de mise. Un salon qui a subjugué nos frères libyens,dont le Premier ministre par intérim Abdel Hamid Dbeibah, qui a émis le voeu de voir se concrétiser les accords d'Alger au sujet de l'ouverture de la zone frontalière de Deb Deb/Ghdamès, la levée des barrières tarifaires entre les deux pays, le lancement d'une liaison maritime entre les deux capitales et la relance des investissements entre les deux pays. Du côté des opérateurs algériens, les perspectives de partenariat et d'échanges ne manquent pas. Cela est d'autant plus vrai, que le consommateur libyen apprécie le produit algérien. Ã Dakar au Sénégal, la première édition d'«El-Djazair Healthcare» qui a vu la participation de soixante-dix laboratoires pharmaceutiques publics et privés algériens, a donné lieu à des perspectives inattendues. La démarche fait suite aux engagements du président de la République, quant à exporter les produits pharmaceutiques et à créer un marché du médicament algérien en Afrique. En Mauritanie également, les perspectives de partenariats intéressantes se dressent devant les opérateurs des deux pays. Les accords énergétiques signés entre les deux pays, les échanges commerciaux et économiques entre l'Algérie et la Mauritanie augurent d'un avenir radieux pour les deux côtés. Autant de démarches et d'opérations, qui seront à même de favoriser l'émergence d'un écosystème économique des affaires et des investissements en Afrique, propice à l'éclosion d'un marché à l'export. A priori, il s'agit d'une tendance irréversible qui connaît une progression positive, depuis quelques mois déjà. Il fallait franchir le pas et oser la démarche, à travers des actions hardies et éloquentes. Une démarche qu'il faudra, cependant, soutenir impérativement, en épousant une cadence d'expansion multiple et une stratégie dûment élaborée. Longtemps déserté par les opérateurs économiques nationaux, le continent a de tout temps été friand du produit algérien, qui semble y être commercialisé, en dehors de tout cadre légal. La contrebande aidant, les produits «Made in Algeria», qu'ils soient alimentaires, médicamenteux, agroalimentaires, agraires, pétrochimiques, industriels, etc... circulent dans toute l'Afrique, en toute liberté. Autant saisir une telle opportunité, pour édifier une stratégie d'écoulement du produit algérien, en toute quiétude. Aussi, faudra-t-il pousser en profondeur, afin de trouver et d'exploiter les différentes opportunités d'investissements, quelles qu'elles soient. Les opérateurs algériens doivent faire montre d'une bonne dose de résilience, seule formule idoine pour réussir sur le continent noir. Parallèlement, il faudra relancer sérieusement le dossier des zones franches et de la Zlecaf, si l'on considère que l'avenir du marché algérien dépend de notre degré de pénétration du continent noir.

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