L'Expression

{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Le Sahara Blend titille les 86 dollars

Le baril algérien fait le plein

Il reste parmi les bruts les plus chers du panier Opep, alors que le Brent de la mer du Nord s'apprêtait à clore la semaine, hier, sur une nette baisse.

Les cours de l'or noir qui ont donné l'impression de vouloir repartir à la hausse avec la reprise de la Chine, premier importateur mondial d'or noir et de la demande américaine d'essence, le dernier rapport de l'état des stocks aux Etats-Unis montrant un regain de la demande de carburant, ont fini par sombrer hier. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai s'échangeait à 83,36 dollars vers 15h30, heure algérienne. Soit 1,39 dollar de moins que la séance précédente. Le baril de West Texas Intermediate (WTI) américain, avec échéance en avril, cédait pour sa part 1,32 dollar pour se négocier à 76,84 dollars. Les deux références du pétrole évoluaient pourtant dans le vert, la veille, toujours poussées notamment par le premier signe concret de reprise économique de la Chine après l'abandon de sa politique sanitaire du zéro-Covid, particulièrement stricte. La publication dans la nuit de mardi à mercredi, en Chine, de l'indice des directeurs d'achat (PMI), en hausse en janvier par rapport au mois précédent et aux attentes du marché, a rassuré les investisseurs. Cet indicateur reflète l'état de santé du monde industriel. «Il semble que la réouverture de l'économie, après près de trois ans de blocage rigide, commence à porter ses fruits», soulignait Tamas Varga, de PVM Energy, ajoutant que la Chine semble «en voie de guérison». En parallèle, les réserves commerciales de pétrole brut qui ont de nouveau augmenté la semaine dernière aux États-Unis, pour la dixième semaine consécutive, n'ont pas semblé affecter les cours de l'or noir. La progression des stocks restait cependant moins forte que prévu par les analystes pour la période actuelle de maintenance des raffineries, en raison notamment d'un fort bond des exportations de brut américain. Le rapport de l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA) publié mercredi faisait aussi ressortir un petit regain de la demande d'essence la semaine dernière. Ce qui a contribué à redresser les cours. Il faut rappeler que depuis mi-décembre, les réserves commerciales américaines ont augmenté de 53 millions de barils en net, a -t-on fait remarquer. Des statistiques surprises que le marché a mal digéré entraînant un net repli des prix du pétrole qui doivent en principe compter sur la Russie pour rebondir. il faut rappeler que le Kremlin avait annoncé qu'il réduira sa production de 500.000 barils par jour à partir du mois de mars. «La Russie va réduire volontairement sa production de 500000 barils par jour en mars», soit environ 5% de sa production quotidienne, avait déclaré le 10 février le vice-Premier ministre russe Alexandre Novak, cité par les agences de presse russes, alors que les 13 pays membres de l'Opep et leurs alliés ont assuré qu'ils ne compenseront pas cette baisse de la production de pétrole russe. Tout comme ils pourront compter sur les nouvelles prévisions de l'Agence internationale de l'énergie (Aie), qui table sur une demande record de pétrole en 2023, avec un chiffre revu en hausse (101,9 millions de barils par jour) par rapport à son estimation du mois de janvier (101,7millions de barils par jour). L'AIE prévoit que la demande mondiale de kérosène atteindra 7,2 millions de barils par jour (+1,1 million), soit près de 90% des niveaux de 2019. Le baril de pétrole algérien qui n'a pas attendu la concrétisation de ces pronostics pointait à 85,99 dollars, selon les dernières cotations fournies par le site spécialisé «Oilprice». Un niveau, qui représente plus de 25 dollars de plus que celui qui a servi de calcul à la loi de finances du pays, confectionnée sur la base d'un baril à 60 dollars. Du pain bénit pour l'Algérie.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré