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Exportations hors hydrocarbures

Combien au premier trimestre 2022?

Aucun chiffre officiel n’est tombé alors que l’on s’apprête à boucler le second trimestre.

Le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations souhaite que les exportations hors hydrocarbures atteignent les 7 milliards de dollars. Kamel Rezig espère voir le pays atteindre l'objectif de sept milliards de dollars d'exportations hors hydrocarbures, «après avoir réalisé, l'année dernière, 5,03 milliards de dollars de recettes dans ce domaine» a-t-il déclaré, le 21 mai, en marge d'une visite de travail à Blida. Les exportations hors hydrocarbures ont donc dépassé les 5 milliards de dollars l'an dernier. Le gouvernement a ainsi atteint l'objectif fixé par le président de la République. Il est impératif d'augmenter les «exportations hors hydrocarbures à 5 milliards de dollars, d'ici fin 2021», contre les 2 milliards de dollars actuels, avait déclaré Abdelmadjid Tebboune à l'ouverture de la Conférence nationale sur le plan de relance pour une économie nouvelle qui s'est tenue en août 2020, au Palais des nations, en présence des membres du gouvernement, des partenaires sociaux et de personnalités indépendantes. Près de six mois sont donc passés sans que l'on sache si cette dynamique a été maintenue. Et l'on a comme la vague impression que l'on n'a pas rompu avec les pratiques du passé: la communication de statistiques approximatives, en décalage avec la réalité du moment. Ce qui ne peut refléter l'état réel de l'économie nationale, de ses performances ou de ses contre-performances afin d'évaluer, de diagnostiquer ses points forts et ses points faibles. Des indicateurs qui ont pour fonction de poursuivre les feuilles de routes tracées, de rectifier le cap le cas échéant. Il faut souligner que l'absence de statistiques fiables, a donné une image pitoyable de la gestion des affaires du pays, de son coeur névralgique: son économie. Cela a ouvert la voie à tous les errements, fait la part belle à la spéculation, à l'élaboration de scénarios du chaos qu'on n'a eu de cesse de lui prédire. Des correctifs s'imposaient, d'autant plus qu'une ère nouvelle doit s'ouvrir pour instaurer un nouveau modèle de croissance, rompre avec les pratiques du passé, lever l'«omerta» sur les chiffres réels qui doivent renseigner sur l'état véritable de la situation économique du pays. Un contexte dénoncé par le président de la République. Le chef de l'État avait appelé à généraliser le numérique dans tous les secteurs pour en finir avec les statistiques approximatives qui n'aident nullement à asseoir une économie forte, lors d'une réunion du Conseil des ministres qu'il avait présidé le 3 mai 2020. «Le numérique et la prospective sont deux facteurs essentiels pour sortir de la sphère des statistiques approximatives qui n'aident nullement à asseoir une économie forte et moderne ni à assurer la transparence des transactions économiques», avait souligné Abdelmadjid Tebboune, précisant que les statistiques approximatives constituaient plutôt un véritable obstacle au développement économique qui consume les efforts et les ressources. «La modernisation est impérative pour la relance d'une économie nationale efficace, telle que nous l'ambitionnons...Il s'agit là d'un choix stratégique pour l'Etat qu'il importe de mettre en oeuvre sans délai», avait signifié le président de la République. On y est encore apparemment.

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