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18eme édition du Festival de la chanson amazighe de Béjaïa

Mohamed Allaoua met le feu à la clôture

Cinq nuits durant, l’évènement a drainé un grand public et suscité des moments de joie et de fête.

Le rideau est tombé dimanche soir sur la 18e édition du Festival de la chanson amazighe lors d'une cérémonie de clôture en présence du maire de la ville, du président de l'APW et du directeur de la culture. Traditionnellement organisé par le comité culturel de la ville de Béjaïa, cette nouvelle édition, bien que financée majoritairement par l'APC de Béjaïa, l'Onda et d'autres partenaires, a été confiée au Centre national de recherche en langue et culture amazighes et l'association culturelle «Assalas». Cinq nuits durant, l'évènement a drainé la grande foule et suscité des moments de joie et de fête.
Une ambiance de folie
C'était fascinant, le public nombreux a chanté, dansé et admiré les artistes qui se sont donnés à fond, pour créer une ambiance de fête digne des grands jours. Ouverte mercredi dernier, la 18e édition du Festival de la chanson amazighe a été, au-delà de l'ambiance festive des soirées, un moment fort par l'hommage rendu à Idir, un pionnier de la chanson kabyle moderne. La cérémonie officielle de clôture a eu lieu au stade Benallouache de Béjaïa en présence des autorités communales mettant fin à un rendez-vous culturel qui a plongé les fans de la musique folklorique, moderne et chaâbie, dans une ambiance festive durant cinq jours de suite. Le festival qui avait comme objectif, la promotion de la chanson amazighe, a été aussi un concours entre les différents chanteurs amateurs qui se sont produits dans le but de faire connaître leurs talents respectifs. À cet effet, des prix ont été distribués aux quatre lauréats Hamouda Kaci de Tizi OUzou, Idriss Djellouli de Tipaza, Kaci Massinissa de Tizi Ouzou et Mebaher Toufik de Béjaïa. Le Prix de la meilleure voix féminine a été attribué à Soraya Amrani de Tizi Ouzou. Quant aux Prix d'encouragement, ils ont été attribués à Zaki Aâssad de Batna et Bouchlagham Saïd de Ghardaïa. D'autre part, la cérémonie de clôture du festival da la chanson amazighe a été aussi une occasion de mettre en valeur les efforts consentis durant des décennies au service de la chanson. À cet effet, un Prix spécial a été remis dans une ambiance émouvante. Les organisateurs affichaient une satisfaction du devoir accompli et promettent d'autres éditions plus riches du festival. «Pour nous, c'est une réussite totale et sur tous les plans, promotion de la chanson amazighe et découverte de jeunes talents, notamment le volet création chez ces jeunes qui veulent faire valoir leurs talents respectifs », indiquait le président de l'association organisatrice.
Un rendez-vous culturel incontournable
L'APC de Béjaïa et les sponsors ont été remerciés pour leur apport considérable et le rendez-vous est d'ores et déjà pris pour l'année prochaine. Par ailleurs, pour le gala de clôture, l'honneur est revenu à Mohamed Allaoua, Syphax et Seminove, qui ont mis le feu au stade Benalloucha de Béjaïa. Durant les nuits précédentes d'autres vedettes de la chanson kabyle se sont succédé. On citera entre autres Hassen Ahrsi et Taous Arhab à l'ouverture, Boudjemaâ Agraw en vedette de la deuxième soirée, Mourad Guerbas et Ali Amrane pour la soirée du vendredi. Salima, une Algéroise en vacances à Béjaïa s'est montrée satisfaite de l'événement, mais regrette cependant, son organisation tardive. « Des amis auraient voulu assister au festival, mais étant parents d'enfants, ils sont repartis pour préparer la rentrée des classes», souligne-t-il. Rachid pour sa part estime qu'il manquait à ce festival les traditionnelles conférences-débats qui mettaient un peu plus de lumière sur la chanson kabyle et algérienne en général. «Globalement, ce rendez-vous culturel a été beaucoup plus celui du chant et de la danse» fait-il remarquer. Ainsi, prend fin la 18e édition du Festival de la chanson amazighe, une initiative de taille qui ne manquera pas de participer à la redynamisation de la chanson algérienne, en général, et celle d'expression amazighe, en particulier, sur tous les plans.

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