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Zoubida Belkacem et Saïd Saâd au café littéraire «Crescendo School»

Effluves livresques de Blida

Cette rencontre est d’une valeur sociale inestimable. Elle annonce un frémissement culturel qui ouvre de larges horizons dans une société longtemps sclérosée.

Douce ambiance faite de rencontres sympathiques, de livres et de débats, avant- hier, à la ville des Roses. Le café littéraire «Crescendo School» de Blida a accueilli, samedi 18 juin, deux écrivains: Zoubida Belkacem et Saïd Saâd pour un débat et une vente-dédicace autour de leurs livres respectifs «Zoubeïda» édité par Le Lys Bleu en 2022 et «Les tranchées de l'imposture» paru en 2018 aux Editions El Othmania. Nous comptions sur la galanterie abyssale de notre confrère Saâd pour que nous puissions commencer par les Dames.
Native de Blida, Zoubida Belkacem a à son actif deux recueils de poésies «Eclats de rimes» paru en 2018 et «Oranges amères» paru en 2019 aux Editions Du Net, un essai ««Déclaration de foi» paru en 2018 toujours aux mêmes éditions et un roman «D'une rive à l'autre» en 2019, tous parus aux Editions Le Lys Bleu. Agronome de formation, elle est passionnée de littérature et de l'environnement. Et ce ne sont pas que des paroles car Zoubida, l'auteure de «Zoubeïda» s'applique sur le terrain comme elle le fait en agronomie. Preuve en est, elle a été membre fondateur de l'Association pour la protection de l'environnement. Avec ses collègues, elle mène d'âpres batailles et depuis de longues années contre la pollution des cimenteries de Hamma Bouziane et de l'oued Rhumel par les usines environnantes. Pour sa part, Saïd Saâd, traducteur de formation, est romancier, ancien journaliste à l'APS où il a passé plus de 33 ans de sa carrière professionnelle avant de terminer en tant que chef de bureau de l'APS à Londres. Il a écrit «Parfum d'une femme perdue» paru aux Editions Thala en 2010 et «Les rescapés de Pula» aux Editions du Net,en 2021. «À tout seigneur, tout honneur», cette rencontre n'aurait pas eu lieu sans la volonté et l'engagement d'une grande dame: Nadia Bourahla, professeure de français à la retraite. C'est elle la modératrice et l'animatrice de ce café littéraire. «Je le fais avec mes propres moyens, et à titre bénévole, juste pour le partage et faire découvrir notre patrimoine», dit-elle modestement. Quelle noblesse, quelle grandeur! Voilà qui booste toutes les energies assoupies, qui redonne de l'espoir. Aussi courte soit-elle, cette rencontre est d'une valeur culturelle inestimable, pour la simple raison qu'elle annonce un frémissement culturel qui ouvre de larges horizons à une société longtemps sclérosée.

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