L'Expression

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Un couple brisé à la barre

Beaucoup de parents séparés, connaissent ensuite, de gros problèmes, lors de la déchirure, devant le juge. Parmi ces derniers, nous relevons, l'immanquable os, qui reste irrémédiablement, le droit de garde.

Lundi, la salle d'audience du déjà vétuste tribunal de la ville, s'était avérée trop exigüe, pour contenir les «supporteurs» de Tidjani. F. Un pauvre divorcé, qui n'arrive pas à voir son petit depuis seize mois! Pourtant, la loi est claire, pour ce qui est du droit de visite.
Cette même loi prévoit l'emprisonnement ferme! Et c'est sérieux! Mais, certains juges du siège, ne vont pas jusqu'à la fin, de ce que prévoit, la loi! C'est pas gentil, oui!
L'affaire qui a retenu l'attention vers les onze heures moins dix, avait mis aux prises un couple brisé qui s'est présenté à la barre pour une triste et malheureuse histoire de non-représentation d'enfants au père frustré de ne bénéficier du droit de visite, qui est en soi, un acte non seulement interdit, mais, plus encore, indigne, quel que soit le motif.
Un père ou une mère doivent rendre visite à leurs progénitures! C'est la loi
, qui l'exige, et toute personne qui ne se conforme pas à la loi, doit se soumettre aux foudres de la justice!
D'abord, il n'y avait qu'à voir la triste et lugubre mine, que faisaient les ex, qui aimaient roucouler, lorsque le ciel était «bleu» pour les amoureux fous. Ceux - là même, qui ont fait en sorte, et pardon, des «pieds et des mains», à ce qu'un bébé arrive pour égayer le foyer, avant l'entrée en guerre du couple désormais, déchiré, parti en morceaux. Mais la présence du garçon d'un an et demi, est venue déranger les deux ex-amoureux, car Mme l'avait voulu. Au lendemain du divorce, elle a crié à la face de M: «Tu ne reverras plus «mon» fils, jamais, tu entends?» Alors, que par mesure de prise de disposition, pour ne pas insulter l'avenir, elle aurait pu crier «notre enfant», pas «mon»!
Le bon M. avala et oublia la menace jusqu'au jour, muni du jugement, où il était clairement transcrit que le droit de visite aura lieu, tous les week-ends, les jours fériés (jusqu'au crépuscule, si le bébé allaitait le biberon!) et les vacances scolaires, lorsque le bébé deviendra un peu plus grand. Mais la guerre des mots, les «on-dit que..», «il parait que...» faisaient que les mots firent place aux maux, et les plus violents, même, aux yeux de l'ex-époux, toujours amoureux fou, de son ex.
Hélas! Il fallait ne pas être normalement constitué pour saisir de suite, que la rancune était la déesse des lieux! À la barre, Mme regardait à gauche, du côté du parquet et M. du côté opposé, celui de la très jeune greffière, affairée à remettre de l'ordre à sa longue chevelure en bataille!
Le président, lui, balayait de son regard sur toute l'aire de la vaste salle d'audience clairsemée, faute de curieux, éloignés par la faute de la pandémie! Roumeïssa.M. et Liazid.H. ont fait des gamins sans savoir qu'ils allaient en faire de pauvres et innocentes victimes de la cruauté et de l'indifférence de l'Autre. Entre-temps, de l'autre côté de la salle, les deux conseils sont là, attentifs et surtout, prêts à bondir, surveillant le moindre dangereux écart, d'une des deux parties!
Le couple dépecé ne parle qu'à demi-mot. Ce qui agace le magistrat enclin plutôt à ce que les parties en présence répondent, d'abord, et surtout aux questions de la cour!
Les autres coups sous la ceinture peuvent attendre! Pour l'instant, la priorité est la non-présentation d'enfants au papa, qui n'a que la justice, à qui s'adresser, et régler le conflit, car c'en est désormais, un, et un gros!
L'ex-dame avait une de ces têtes, une tête qui ne disait pas que la sincérité, mais alors pas du tout. Cependant, selon Me Amine Benkraouda, le jeune «bélier» du barreau d'Alger, ce problème ne devrait pas exister. «Si seulement, les parents se faisaient du mouron pour leurs progénitures, la vie de famille serait toute autre! Par manque de communication des parents séparés, l'entêtement des uns et des autres, l'absence d'arbitrage des membres des familles concernées, font que ce délit a de très longs et beaux jours devant lui! Pour le moment, c'est la justice qui se coupe en quatre, pour tenter d'abréger la douleur des parents frustrés!» Rien que pour cela, le président d'audience, en bon magistrat près de ses devoirs, rappelle au couple «pilé», la réflexion, avant une nuisible rapidité dans les réponses!
La chose qui est admise et la bienvenue, et qui doit prévaloir dans cette salle d'audience, afin que chacun saisisse sa chance d'obtenir satisfaction, en droite ligne, est celle du respect de la loi, uniquement cela!
Le président met l'affaire en examen pour une très petite semaine, espérant voir la mère revenir à de meilleurs sentiments, et le père revoir enfin «son fils»! Amine!!!

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