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«Sonatrach»: ce n'est pas fini

Pour la 5ème fois en deux ans et demi, le super dossier dit «ballon de baudruche» ou «Sonatrach», devait être examiné, jeudi, devant le tribunal criminel d'Alger,mais...

Déjà renvoyé il y a une année et une semaine, le dossier était devant la juge Naïma Dahmani, très bien encadrée par le duo de jeunes conseillers Lebbez Boumediene et Djaouida Hamzaoui. Pour leur part, Hamoudi Yasmine et Riquiq Ridha, étant les magistrats de réserve, attendaient à coté! Côté salle d'audience et salle des «pas perdus», les retrouvailles étaient chaleureuses vers les 8 heures trente minutes. Il fallait assister aux nombreuses accolades entre les collègues, ex-détenus -arbitrairement, du temps de «l'étau» -policier- dont les éléments avaient dépassé l'entendement en matière d'interrogatoire serré. Ils étaient remontés, et de quelle manière svp, contre des cadres de valeur internationale inestimable! Cela faisait, désormais, du passé, mais les traces indélébiles, ont marqué les accusés qui veulent impérativement tout oublier, 12 ans après! L'ambiance est mi-figue, mi-raisin. Le côté «figue» venait des robes noires, dont certaines, commentaient joyeusement les succès remportés lors du dernier scrutin, qui a vu Med - Hassan Baghdâdi, succéder au poste de bâtonnier d'Alger, à son ami de toujours le bâtonnier Abdelmadjid Silini, venu aujourd'hui aux côtés de Me Mansour Kassanti, le défenseur de Med Chaouki Rahal, Me Hakim Aïnouche, qui prépare un plan de défense inédit, et il l'a dit publiquement jeudi. Me Med Djediat, Me Benouadhah Lamouri, présents à titre de curieux, venus en vieux routiers de la barre, Me Rafik Menasria, Me Fatima Chnaïf, Me Fatima Ladoul, Me Mouenès Lakhdhari, semblaient très calmes. Le côté «raisin» avait poussé certains parents démoralisés, présents en février 2016, à s'abstenir de suivre les débats de ce jeudi 23 juin 2022! Les causes étaient connues! L'inquiétude se lisait sur des faces livides d'accusés, qui n'oublieront pas de sitôt les «munitions» qui bordaient l'arrêt de renvoi, élaboré lui, en 2015, dans des conditions affreuses pour les accusés et leurs familles. Vers les 10 heures, après avoir constaté l'absence de deux accusés, et pas des moindres, puisqu'il s'agissait de Med Méziane, ex-présidant-directeur général de Sonatrach, et Senhadji, malade, atteint du «Covid 19», qui a envoyé ses enfants ramener le certificat médical d'incapacité, et l'absence des interprètes, Dahmani lance la date de renvoi du procès, à la prochaine session criminelle. Cinq marchés frauduleux à examiner! Sept acquittements ont également été prononcés, en février 2016. Ce jeudi, nous étions prêts pour une couverture enfin programmée, de ce procès qui semble bien loin du souci des accusés du dossier, car la majorité considère inutile de tenir un procès déjà ««cousu main» en 2016! Le président du tribunal criminel d'Alger de l'époque, Med Regad, est, aujourd'hui, à l'abri et loin des tracas d'Alger, en cure de jouvence dans la ville des Roses, faisant le bonheur des justiciables de toute la cour de Blida! Les accusés sont tous présents, sauf Med Méziane détenu à la prison de Messerghine (Oran) et Med Senhadji (absent ce jeudi, car malade!) Sur le banc qui leur est réservé, sont installés, outre, l'élégant et discret Med Chaouki Rahal, l'intenable innocent Abdelaziz Abdelouahed dit «Azzazi», Mostefa Chikhi, Mostefa Hassani, et Mouloud Ait El Hocine. Med Meziane et ses deux enfants, Rida et Bachir, son vice-président, le loyal Belgacem Boumediene, Djaâfar El Ismail, El Hachemi Maghraoui, Yazid Meghaoui et Nouria Méliani, pensent ne plus être l'objet, dans le futur, d'une quelconque poursuite. Selon un juriste, au fait du problème, le dossier a été vidé de son essence, si l'on prenait en compte l'absence de Chakib Khelil. «Donc, le procès ne présente aucun intérêt, six ans après!» Les accusés doivent répondre à des chefs d`inculpation de«constitution d'une association de malfaiteurs», «passation de marchés en violation de la législation et du règlement», «octroi d'avantages injustifiés au profit d'autrui et augmentation des prix lors de la passation des marchés». Ils sont aussi poursuivis pour «détournement et dilapidation de deniers publics», «abus de fonction» et«blanchiment d'argent». Outre les cadres accusés de Sonatrach, impliqués ou pas du tout dans l'affaire dite «Chakib Khalil», les vingt et quelques conseils, dont Me Hakim Aïnouz, très en colère contre le report, Me Khaled Bergueul, plutôt serein, Me Youssef Merah, Me Brahimi Jr d'El-Khémis- Miliana, Me Mansour Kassanti, étaient concentrés. Me Khaled Bourayou, lui, était absent, car fatigué, Me Fatima Chnaif, prête à tous les combats, comme toujours, a discuté avec son client, expliquant que la présidente veut aller vers un procès équitable. Le bâtonnier Abdelmadjid Silini, le défenseur des intérêts de Sonatrach, avait récupéré des efforts des dernières élections, et retrouvé le sourire après avoir su que son poste de bâtonnier d'Alger, allait directement vers le méritant, Me Med -Hassan Baghdâdi. Me Mourad Zéguir, Me Medjhouda Jr, Me Mounira Djerboua, Me Bouninèche, et les conseils curieux, papotaient, en attendant l'entrée de la composition criminelle, qui «enveloppera» les débats en trente deux minutes, avant le report!

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