L'Expression

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L’ange qui cachait un démon

Ils ne se doutaient pas qu’avant d’introduire cette vipère dans leur poitrine, ils recevraient, un de ces quatre matins, la morsure fatale qui en fera bientôt, presque, des SDF!

Nous ignorons, à l'issue de la lecture de cette dramatique chronique, les personnes concernées par ce fait divers, raconté par nos soins sur «dictée» larmoyante de la victime. Un acte d'une haute portée significative, que le couple «bienfaiteur» s'attendait, au moins avec les humains, à une récompense sur Terre avant qu'Allah n'intervienne le moment voulu, et envoie ces deux authentiques croyants à l'Eden promis à tous ceux qui se rendent prévenants auprès de l'orphelin. Oui, le couple qui a recueilli l'enfant «jeté» dans la nature, s'attendait à mieux! En tout cas, pas à une catastrophe, nommée ingratitude, de la part de la «fillette-retrouvée - à l'âge- de- moins de trois mois- enveloppée dans un châle noir, et amoureusement recueillie par le monsieur qui croyait dur, en l'efficacité et la portée devant le Très Haut, de son intervention! On entra dans une période d'attente pour la justice interpellée par les pauvres «parents» crédules. Eveillée, sans doute, plus que jamais, car, penser à mettre à la porte une famille de six personnes, il fallait être outre, éveillée, mais aussi doublée d'un esprit diabolique pour mettre en scène un scénario aussi dramatique puisqu'il s'agissait pour la fille-adoptée, de se débarrasser définitivement de ses «parents»! Hamida. R. la mère adoptive, les yeux gonflés par les torrents de larmes, a bien voulu nous parler du ciel qui leur est tombé sur la tête, depuis que le masque de N'fissa, la fille retrouvée aux environs
de Khemis-Miliana (wilaya d'Aïn-Defla), un soir d'hiver de 1973, est tombé: «Nous avons fait un geste dont Allah Seul, connait la portée! Nous croyons fermement en la récompense divine, le jour où nous rencontrerons l'Eternel. Par contre, ce que n'avons jamais pu avaler, c'est la manière avec laquelle, elle nous a renvoyés de chez nous, sans ménagement, car il était clairement entendu que nous nous sommes désistés de la maison, avec l'assurance que nous serions toujours, chez nous! Elle reçut le cadeau de la famille avec beaucoup de compassion. Elle nous a montrés un visage humain, sous lequel se cachait un véritable monstre à plusieurs têtes à cornes empoisonnées. Entre-temps, N'fissa grandissait vite. J'espère de tout mon coeur '' éborgné'', que cela n'arrivera pas aux autres, mais alors jamais!».
La femme avait commencé à se plaindre en soulignant avec force, qu'elle mène ce combat, seule car: «Mon époux est allongé, paralysé, à la maison, le dos et la colonne vertébrale, se trouvant dans un état pitoyable!».
N'Fissa.A. était un bébé d' à peine, deux heures, trouvé dans un chemisier noir, dans lequel était enfoui un papier où étaient transcrites en langue arabe, presque toutes les coordonnées! La fillette se trouvait devant le portail d'un marché en chantier, il y a de cela, exactement... 51 ans, en 1972! Prise en charge immédiatement, tous les papiers furent vite prêts pour une vie digne et prospère sur le plan mental, et fut admirablement adoptée par un couple ayant quatre enfants.
Une fois majeure, elle fit sortir ses «cornes» et commença à bouder ses parents adoptifs qui ne verront que du feu, lorsque pour une raison inconnue jusque-là, décidèrent de transcrire le domicile au nom de la fille adoptive, aux dépens de leurs propres enfants. Une fois adulte, elle fera tout, pour les mettre à la porte! On dit souvent que «le bonheur d'un foyer, où l'orphelin sourit, ne peut être que comblé et heureux»! Franchement, l'affaire soulevée à Khémis-Miliana, au tribunal, notamment, ne laisse pas de place à l'adage cité plus haut!
La famille D.S.vit, depuis quelque temps un épisode de sa belle vie, auparavant, simple, sans accroc, ni histoires à ne plus en finir, véritablement l'enfer! Un enfer qui n'a jamais été annoncé depuis vingt-huit ans, date à laquelle, N'fissa. A. une femme apparemment épanouie, bien rangée, travailleuse, timide, s'est avérée être, un beau matin, un monstre à éviter!
En attendant, l'affaire est introduite auprès du tribunal de Miliana, qui saura, juste après Ramadhan 1443 et les fêtes de l'Aïd Esseghir, vivement, appliquer la loi! Eh bien, figurez-vous que les douces et clémentes journées ramadhanesques 1443, ont joué favorablement sur le moral de l'adoptée qui a eu le réflexe de se repentir et de s'excuser auprès de ses parents adoptifs qui ne se feront plus de mouron à propos de leur demeure, «volée à la régulière», il y a de cela quelques années, lorsque les parents adoptifs, pour une raison restée jusque-là, inconnue, décidèrent de transcrire le domicile au nom de N'fissa, la fille adoptée, alors que ces mêmes parents ont eu des enfants! 

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