L'Expression

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Arguments solides

Me Med Djediat, l’avocat d’Alger, était sur un brûlant brasero du fait que son client, Mouaouïa - Abdeljalil. S. et Yahia. R. mouillés très lourdement dans une sale affaire de trafic de came, risquaient gros !

Pauvre jeune»Mouaouïa-Abdeljalil! Il n'oublie pas de mettre du sien en interrompant les propos de Yahia. R. Le codétenu, dont les réponses aux questions du vieil avocat brun, ´´soulageaient´´ les clients.
Le détenu tient bon. Il déclare sans trembloter, au tribunal, qu'il a connu Yahia. R. Un inculpé libre, à... Sidi Yahia (Bir Mourad Raïs- Alger). «Je l'ai rencontré ´´Comme ça´´ et je peux vous assurer sur mon honneur, que ce n'est même pas une connaissance. ´´Je n'ai jamais touché à la drogue. Je n'ai pas encore compris pourquoi il m'a mouillé´´. a répondu au juge, une moche peine de prison ferme, outre une forte et insupportable amende. Mouaouïa maintient ses dires: ´´ Yahia a déposé le paquet de 12 kg rempli de, je ne saurais vous affirmer de quoi chez moi. Trente minutes après, les policiers sont arrivés et découvert le pot aux stups! ´´, mâchonne-t-il avant que le procureur ne s'exclame sur le pourquoi Yahia et pas un autre jeune. ´´Les deux inculpés revendent de la drogue´´. Rien que pour cela, il requiert trois ans de prison ferme pour chacun des inculpés. Sur la base de la loi relative à la prévention et à la répression de l'usage et du trafic illicite de stupéfiants. La commercialisation des stups, est sévèrement punie par les articles 12 et 17, s'il y a eu revente.
Le juge s'aperçoit que Me Djediat avait la bougeotte, une inhabituelle bougeotte qui inquiéta le président qui connaissait le vieil avocat et ses tics. Ce dernier allait de suite s'enquérir de l'état de l'avocat, qui répliquera par un petit monologue; follow-me:
«Monsieur le président, je m'excuse de mon agacement, mais nous sommes réellement et franchement scandalisés, à la suite de l'inamical tic de la procureure, qui consiste à la voir jongler avec le portable, sans s'intéresser aux débats, alors que mes clients jouent leur liberté! C'est insoutenable, repoussant, dégoûtant comme comportement et cela devient insupportable! Etant donné que vous êtes l'unique détenteur de la police de l'audience, je me permets donc d'attirer respectueusement, votre aimable attention sur ce couac! Car si la procureure, ne suit pas les débats, je me demande alors, sur quelles bases va-t-elle requérir dans une demi-heure, et comment va -t- elle essayer de prouver si untel ou quiconque dans ce délicat dossier, a raison ou tort? C'est franchement agaçant et éprouvant à la limite!» Le juge fait une sympathique grimace, signe de compréhension de sa part, mais préfère faire l'impasse sur ce flop. Il est vrai que la procureure a fait là, preuve de manque de vue juste, de quoi respecter les us et coutumes des juridictions. Après que la parquetière eut demandé l'application de la loi, et «si le tribunal estimait que les deux compères sont coupables, à travers l'article 17 de la loi relative à la prévention et à la répression de l'usage et du trafic illicite de stupéfiants», celle-ci devait être mise en branle, dans toute sa rigueur, et aucune circonstance atténuante ne pouvait être accordée!» Pour les deux inculpés, Me Djediat prend à bras-le-corps sa plaidoirie en s'appuyant sur la personnalité du codétenu, d'abord, et ensuite celle de Yahia, venu aujourd'hui en qualité d'inculpé, en liberté provisoire. ´´Si l'inculpé Mouaouïa est un drogué notoire en pleins soins, Yahia, mon second client, un tôlier, est loin de tout ce qui peut mener en taule!´´,a affirmé le plaideur qui, demanda au juge d'écarter définitivement l'application de l'article 17, puis sauta une ultime fois sur la personnalité de son client. ´´ C'est un gars bien sous tous rapports! L'enquête de moralité de police n'a rien donné. C'est un délinquant primaire. Il n'a jamais pensé vendre ou revendre de la came. Il ne fume même pas de tabac ordinaire, relaxez-le au nom de l'innocence. Le président, choisit de ne pas prononcer le verdict sur le siège, préfère prendre son temps pour mieux voir venir les dires des uns et des autres. Il annoncera le verdict pour la semaine prochaine, en fin d'audience. C'est là, une façon de rendre justice, le magistrat ayant jugé utile de voir de plus près les demandes de la représentante du ministère public et du défenseur. Mais la justice est surtout là où il faut, constamment là, en vue de veiller à la bonne réputation, des «robes noires», et tant pis pour ceux qui n'y croient pas, en ces sacrés jours bénis de Ramadhan 1444.

De Quoi j'me Mêle

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