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Covid-19 et ses dégâts

2,5 millions de morts. En une année le virus a mis la planète sens dessus dessous. Certes, il y a le vaccin. Mais pas seulement…

Bilan. Le président des Etats-Unis, Joé Biden, a ordonné de mettre les drapeaux en berne à la mémoire des plus de 500 000 Américains morts de la Covid-19. «C'est plus que nos morts lors de la Première Guerre mondiale, la Seconde et la guerre du Vietnam réunies» s'est lamenté le président américain. Si les Etats-Unis sont les plus touchés par la pandémie, dans le reste du monde la situation n'est guère plus brillante. En France, c'est 20000 cas chaque jour tandis que la barre des 100000 morts n'est pas très loin. Pour la seule journée de mardi dernier, il y a eu 431 morts. Au Canada ce sont près de 7.000 nouveaux cas par jour. En Belgique plus de 2000 cas au quotidien avec un total de près de 22000 morts. Plus de 12000 morts en Suède. En Suisse, près de 10000 morts. Pour l'Espagne c'est plus de 8000 cas chaque jour et un total de 68000 morts. L'Angleterre a enregistré plus de 4 millions de cas de contamination et 121000 morts. Le Japon compte plus de 7500 morts. En Italie ce sont près de 3 millions de cas et près de 100000 morts. Bref, pour arrêter ce décompte macabre, la pandémie a causé, dans le monde, 113 millions de cas et plus de 2,5 millions de morts. Le malheur fait que nous sommes loin d'entrevoir la fin de cette calamité naturelle. Des variants encore plus redoutables sont apparus. D'Angleterre répandu dans 70 pays. D'Afrique du Sud qui a touché 31 pays. Les dirigeants de tous les pays se battent contre cet ennemi invisible avec des résultats variables. Il n'y a pas de stratégie universelle de riposte. Chacun y va de sa propre analyse des recommandations des scientifiques, couplées avec les statistiques, pour la prise de décisions. En général, des restrictions des mouvements de populations soit localement en fonction des clusters, soit national pour certains pays. Couvre-feu, fermeture des commerces et des frontières, la panoplie des moyens est limitée. Sauf que pour en tirer les meilleurs avantages, leurs applications exigent le bon choix du moment. Ni avant ni après. Pour avoir négligé cette condition beaucoup de pays ont vécu et continuent de vivre des vagues successives de rebond des cas de contamination. Certains pays ont eu trois vagues. À tous les décès enregistrés jusque-là s'ajoutent les dégâts «matériels» comme l'interruption du transport aérien, l'étouffement du tourisme, les faillites dans le commerce et les services, l'aggravation du chômage, etc. Les seuls secteurs épargnés sont l'industrie alimentaire et l'industrie pharmaceutique. Actuellement, c'est la vaccination contre le coronavirus qui bat son plein dans les pays riches et intermédiaires. Selon l'OMS, il existe à ce jour sept vaccins différents tandis que 200 autres sont en cours de mise au point. Pour l'égalité d'accès au vaccin, un mécanisme dit Covax qui regroupe 190 pays, tente d'obtenir la part de vaccin au profit des pays pauvres. Ce qui n'est pas facile tant la bataille est rude pour l'acquisition des vaccins dont le rythme de production n'arrive pas à suivre la demande. Des retards de livraison sont ainsi enregistrés. Des ruptures de stocks aussi. Une grande agitation règne autour de ces vaccinations qui, croit-on, stopperaient à terme la circulation du virus. Ceci dit, il y a un aspect de la pandémie dont on ne parle pas beaucoup. L'impact psychologique chez les personnes confinées est réel. A cela s'ajoute une sédentarité aggravée. Sans parler du stress de celles et ceux qui ont perdu leur emploi et, pour ceux qui avaient des crédits, le risque de perdre leur maison. L'ampleur des dégâts occasionnés par la pandémie ne sera établie et connue que bien plus tard. Dans ce tableau mondial gris foncé, l'Algérie, notre pays s'en tire plutôt bien. Nous sommes à moins de 180 cas par jour et 2 ou 3 décès. Comment est-on arrivé à un tel résultat? Comme l'a si bien rappelé le président Tebboune, toutes les mesures draconiennes qui sont prises actuellement par des pays avancés, elles l'ont été, chez nous, dès le début de la pandémie. Ajoutez à cela la discipline citoyenne et vous obtenez la recette des dégâts limités occasionnés en Algérie par le virus. Il y a mieux. Comme le virus ne quittera pas la terre de sitôt, il nous faut apprendre à vivre avec. Il continuera à muter comme le virus de la grippe saisonnière. Et puisqu'il faudra périodiquement de nouvelles souches, l'idéal est de produire le vaccin. C'est précisément ce que l'Algérie se prépare à faire, en partenariat avec la Russie pour produire localement le vaccin Spoutnik V. Là nous sommes au coeur de la prévention et...des prévisions! 

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